lundi 6 juin 2016

Une journée passé dans l'association Canin'os ...


C’est tout d’abord retrouver Noémie et son berger Allemand, Fébus : une imposante bourrasque de muscles et de poils, fou amoureux de sa gardienne ! Quelle joie de les voir en vrai. Puisque tout avait commencé à distance, à 500 km de là. Lors d’une communication animale… Durant celle-ci, Fébus avait accepté de se confier à moi : en me montrant un terrible coup porté sur son flan gauche, asséné par son ancien propriétaire. Et cette confidence de sa part m’avait touché… Comme si la pudeur de Fébus m’était apparue au grand jour.
Alors, cette après-midi là, lorsque je vis Fébus et sa gardienne pour de vrai, je fus aux anges.
Noémie est présidente de l’association Canin’os, association de balades canines.

Une partie du groupe 


J’ai ensuite rencontré les membres de l’association, des personnes qui ne font pas semblant d’aimer les chiens. Canin’os n’est pas une simple association de promenade pour chiens. Non, c’est bien plus que cela. En effet, il m’a semblé que l’accent était mis sur l’idée de l’épanouissement des chiens. Les promenades sont faites, dans la mesure du possible, afin que les animaux puissent vivre le moment comme s’ils avaient leurs mots à dire ! Les sorties sont longues, la sociabilisation est mise en avant autant que possible. Par exemple en veillant au mieux à ne pas mélanger les caractères qui ne s’entendent pas. Mais aussi en réalisant au besoin des séances adaptées (selon certains maîtres) de kiné aquatique… Plus étonnant encore, la force de groupe, permet de reconstruire certains animaux étiquetés « brisés » ou « associables »…
 
Kiné aquatique avec Noémie et Fébus
     
                                                                                 
Alors, dans ce petit article, je voudrais remercier le groupe pour les partages, et remercier une fois de plus Noémie, Mélissa et Ophélie de m’avoir nommée communicante animale au service du groupe.

Ce groupe est un exemple, l’harmonie permet l’épanouissement des chiens et des gardiens. Le contact avec le monde animal est d’une richesse époustouflante. Les animaux enseignent mieux que quiconque, l’art du pardon, de l’empathie, et de l’Amour INCONDITIONNEL !

Vanessa

vendredi 1 avril 2016

Anecdote 2 : «Thais ne manifeste plus d'anxiété... !»


         La communication animale est une exploration quotidienne, et ma capacité à échanger avec les animaux se précise à mesure que je travaille. En définitive, après plus d'un an et demi d'investigation je m’aperçois que c'est un long travail, - ce n'est pas un don qui nous est attribué à la naissance - mais bel et bien un travail de longue haleine ! Je vais aujourd'hui vous raconter une anecdote : une collègue me demanda d'essayer de faire une com' avec sa chienne parce qu'elle rencontrait quelques petits problèmes et souhaitait que j'essaie de résoudre ça ! Je n'avais encore jusque là, jamais réalisé un vrai échange avec l’animal ! Thaïs, la chienne, ne voulait jamais être attaché, ma collègue mettait un temps fou avant d'y arriver !






Je me suis donc connecté à Thaïs, je l'ai d'abord vu au pied de sa gardienne à se débattre pour lui enlever sa laisse, puis ensuite se mettre couché en soumission, je me suis dit que sa gardienne devait la rouspéter a ce moment là et elle lui disait d’arrêter de faire ça. Pour en être sûr j'ai demandé a ma collègue si ce que j'avais vu était vrai et elle me dit : Oui Thais fait ça, quand je la dispute pour qu'elle arrête elle se met assis puis se couche "apeuré". J'ai donc continuer la communication, et la ... j'ai eu des images de Thais. Des images de son passé ... elle recevait des coups par son ancien maître tout en étant attaché au moment de les recevoir ! Intérieurement j’étais triste pour elle mais je me devait de rester neutre pour la qualité de la communication. Je me concentrait a nouveau et fit le lien suivant : pour elle la laisse était associé a une expérience de souffrance qu’elle ressentait encore aujourd’hui dés lors on lui présentait une laisse. Comprenant cela, ma priorité a cet instant était de la rassurer. Puis je tenta d’envoyer des images positive à propos de cet objet (la laisse) qui lui faisait tant peur.

A ce moment j'avais l'impression qu'elle n'était pas réceptive à ce que je lui disait, j'avais des sensations d’elle en train de jouer, je l'ai tout de suite dit a ma collègue et effectivement Thais jouait avec la neige dans le jardin ! Je continuais néanmoins mon travail avec elle en émettant les images suivantes : je lui renvoyait sa propre image d’elle attaché en laisse recevant des caresses tout en lui expliquant qu’a partir de maintenant lorsqu’elle serait attaché ou qu’on lui présenterais une laisse elle ne recevrait rien d’autre que de l’amour de la part de ses gardiens ! La communication cessa alors ...

Le lendemain, grande surprise pour sa gardienne : Thais ne manifeste plus d'anxiété à la vue de sa laisse qui habituellement la faisait paniquer !

Vanessa

mercredi 16 mars 2016

Anecdotes - hiver 2015/2016



Depuis toujours, les animaux se sont placés au cœur de ma vie. Et cela fait un peu plus d’un an que j’ai commencé à me former en communication animale, auprès d’une personne que je respecte profondément. Quand on commence à s'entraîner, au début on a juste quelques petits ressentis. Et l’on ne peut que se montrer surpris et ému lorsque les premières images « arrivent » à nous. Puis ce sont des émotions, des sons, des odeurs, et puis, plus important encore : des sentiments.


Comme par exemple, avec les animaux, le sentiment de bonheur qu’ils me transmettent et qui me comble ! Ou encore la souffrance : celle-ci me motive et me donne d’autant plus d’énergie pour « aider », dans la mesure de mes petites capacités, l’animal qui me confit cet état d’être…


Dans ces moments, je cherche à exprimer « tu n’es pas seul, je suis là pour toi... » par le biais de mon cœur et de mon esprit. Je sens alors un apaisement, ainsi qu’une forme de reconnaissance du fait qu’il puisse se confier à moi.


Cela me laisse songeuse…


En effet, nous vivons au quotidien avec des animaux, mais la communication reste limitée. Bien entendu ils savent se faire comprendre, en ce qui concerne les besoins fondamentaux tels que l’alimentation, ou pour recevoir des caresses ... Mais qu’en est-il des émotions, et des ressentis ? Que penser d’un animal visité à la SPA par une série de probables propriétaires… Dans une situation telle que celle-ci notre intuition, ou notre sens de l’observation fait parfois bien les choses mais il me semble que cette vision reste nombriliste et archaïque !


Ces constats me motivent alors toujours plus, vous l’aurez compris, à répondre aux demandent de propriétaires. Qui d’ailleurs restent souvent bouche-bée lorsque je leur révèle le fruit de mes communications à distance avec leurs protégés !


Il y avait par exemple une femelle, golden retriever, FAYA, qui m’apparaissait sous forme d’image. 

Elle semblait très « collante » vis à vis de ses propriétaires. J’avais des images d'elle se “plaquant” aux jambes, se couchant même sur les pieds pour être a tout prix caressé ! J'ai eu aussi une perception d'elle dans un jardin. Quand je racontais mes ressentis à cette personne, elle me confirmait que c’était le portrait craché de sa chienne, et qu’elle possédait bel et bien un jardin où elle aimait y jouer !


Un autre exemple, une chienne, Léa, qui elle mordillait les mains et les habits pour qu’on joue avec elle. Encore une fois le gardien me confirmait que sa chienne avait cette habitude là !


C’était au début, et déjà alors j’étais très heureuse de leur apporter une oreille attentive et plus encore, de m’enrichir de par leur vécu !


Vanessa et Sébastien.

mardi 8 mars 2016

Introduction au calme (3/3).


Voici donc le 3ème article en lien avec le calme.
 
Mais d’abord un petit jeu !

Nous allons vous invitez à réaliser une relaxation : lorsque vous le pourrez, accordez un moment afin d’être dans des conditions optimales.

Voici donc la séance de relaxation :

Nous vous invitons à vous mettre assis dans un fauteuil le plus confortable possible : l’idée étant d’être à l’aise tout en essayant d’avoir le dos droit. Respirer lentement, et prenez un instant pour ressentir l’ensemble de votre corps : vos orteils, les jambes, le ventre, votre dos, les épaules, la nuque, votre visage…

Respirer profondément, longtemps, laissez votre ventre se gonfler d’air et se relâcher tout en expirant par le nez ou la bouche selon votre préférence.



Tout en faisant cela, essayez de ne plus faire attention qu’à votre inspire et à votre expire. Lâchez tout le reste… Laisser « filer » vos pensées, ne vous y attachez pas…

Laissez vous aller jusqu'à vous sentir complètement relâché. N’allez pas plus en avant tant que vous ne serez pas satisfait de votre état de relaxation.

Essayez maintenant de revenir en douceur, tout en conservant votre état de relaxation.

Restez dans le jeu…

Parlons de vos épaules :

Lorsque vous porter votre attention sur celles-ci : pouvez vous les relâcher encore un peu ? Essayez…

Allons maintenant en direction de la mâchoire : sentez vous qu’elle puisse encore un peut se relâcher ? Essayez…

Votre mâchoire s’est elle très légèrement ouverte ?

Terminons par votre ventre. Lors du « jeu », avez vous eu des difficultés à laisser aller votre ventre ? Était-il concilient avec cet « effort » peu habituel ? Et le reste de votre corps ? Y a t’il des zones qui ont échappé à la relaxation ?

La réponse est individuelle, bien que généralement, même après une séance de relaxation, quelques zones échappent au relâchement…

Pourquoi ce jeu ? Quel lien avec la notion de calme ? Pour faire entendre ceci : ce n’est pas parce que vous « pensez » être relâché, calme, totalement détendu, que votre corps l’est véritablement…

Nous aimerions vous faire noter ceci : attention au mental ! Car lors d’une com’ animal, le mental est l’élément qui doit se taire, pour laisser la place au corps. Car c’est le corps, vide de pensées, qui capte au plus profond de lui même les messages émis par notre Esprit ainsi que l’Esprit de l’animal avec qui nous cherchons à entrer en contact…
Vanessa et Sébastien

dimanche 28 février 2016

Introduction au calme (2/3)


Voici donc une autre histoire : il y a 2 ans nous avions recueilli un chat, trop sauvage pour nous. Alors nous l’avons emmené à la SPA et l'avons présenté à l'employé situé à l'accueil. Soudain au moment où l’agent de l’accueil ouvrit le panier, le chat se joua des mains de cette personne et se faufila en grognant sous un gros meuble en fer. 

L’agent sortit de gros gants après s’être fait griffer. Calmement, et fort de son expérience, il réitéra l’opération, sans succès…L’homme s’activa encore, et l’animal envoya d’autant plus ses griffes en tous sens ! 
 
Je proposais alors « d’essayer »...
A ce moment-là Sébastien arqua ses sourcils et gesticula de ses mains. Bien entendu c’était peine perdu pour lui de chercher à me convaincre. 
Je les fis sortir, tous les deux. 
A l’intérieur cela faisait un peu comme dans certains films à suspense. 
Au-dehors, Sébastien m’observait. 
Un instant plus tard, je rampais déjà en direction de l’énorme meuble sous lequel était caché l’animal. Un grognement tonitruant se dégageait alors du fond de l’étagère. C’est alors que contre toute attente, la « panthère » se faufila dans mes bras. Le regard de l’animal avait changé...

Quelques minutes plus tard, le gros chat s’était blotti sur un gros coussin.

Je dois maintenant vous expliquer : dans la pièce, j’avais fait le calme en moi. J’avais « laissé faire ». Je m’étais mise à la place du chat. Tout simplement…

Analysons :
Chacun a vécu la situation à sa manière. Car cette expérience faisait écho au vécu et à l’instinct de chacun. Il est donc important de reconnaître ses limites. Puis de s’en affranchir. En déprogrammant notamment nos schémas intérieurs qui nous placent en « réaction » (je fais sans réfléchir, par réflexe) plutôt qu’en « action » (j’agis en m’adaptant).
Le calme (intérieur et extérieur) s’inscrit donc, dans une certaine mesure, comme le commencement du « non-jugement » et de cette capacité à « capter » et à « accueillir » l’énergie de la solution ainsi que l’état d’Être propice à l’attitude aidante.

Récapitulons :
- par réflexe, le chat avait pris peur.
- par réflexe, l’employé s’impatientait de ne pouvoir maitriser l’animal.
- Par réflexe, Sébastien avait préféré préserver ses mains…
- Personnellement, dans l’action et non dans la réaction, j’avais compris que le meilleur moyen d’apaiser l’animal était de l’écouter et de répondre à sa requête, à savoir : « que je l’approche en douceur, sans gestes brusques, et sans faire de mouvements désordonnés ou saccadés avec mes mains ou le reste mon corps ».

Ma conclusion :
Difficile d’agir dans l’intérêt d’un animal (naturellement attentif à l’humeur, la voix, ou encore le non verbal) si l’on agit selon des habitudes, plutôt que selon les besoins de la situation.

Vanessa et Sébastien.

mardi 23 février 2016

Introduction au calme (1/3)




Les animaux détestent l’agitation à l'inverse de l’humain qui possède le gout de l'effervescence. Animaux et humains ne vivent pas de la même  manière. Et c'est à "nous" humains, qu'il incombe de nous adapter.
Il est bon de s’en rendre compte, tout d’abord.
Puis, de le mettre en pratique.
Et la…  C’est une toute autre histoire !

Une communication animale commence inlassablement de la même manière : en faisant le vide en soi. Pour celles et ceux qui envisagent d'entrer dans la voie du subtil, même pour soigner les humains, n'oubliez jamais que la capacité à ce "centrer" est un strict b.a-ba. Pour les autres, je vous invite à repousser vos limites, tout en sachant avancer pas à pas afin de ne pas vous épuiser au regard d'une "barre" que vous auriez placée un peu trop haute..

Prenez exemple sur eux !
Voici maintenant une anecdote qui imagera correctement les vertus du calme :

Chez nous, le soir venu, nos chats viennent à nous. Avec charme et souplesse, lorsque nous sommes tous deux posé sur le canapé, couverture sur nos genoux, enlacés. Nous ouvrons alors nos bras, et deux boules de poils s’affalent alors, communicant sans détour leurs bien-être à cet instant précis.

Vous lisez certainement ces mots avec interrogation. Mais si nous ramenons maintenant le sujet à la communication animale, entendons nous sur ce point :

Une communication animale reste un échange. Et il est impensable de transmettre une quelconque anxiété à un animal lors de celle-ci !


C'était le 1er article sur le calme, et il en viendra d'autres...


Vanessa et Sébastien

dimanche 21 février 2016

La communication animale : «Oui, C’est possible ! »


Aujourd’hui nous (c’est en couple que nous écrivons) vous proposons un premier article dédié à « La communication animale ». C'est un sujet que nous affectionnons. Tant il nous émerveille... Nous remarquons aussi que de nombreuses personnes n’ont pas de difficulté à croire que « c’est possible ».

Nous enfonçons le clou : oui, grâce à la communication animale, il est tout à fait possible d'entrer en contact avec le règne animal. D’aider des maitres qui ont des difficultés avec le comportement de leurs animaux. Et bien plus encore. Pour être plus exact, nous pourrions dire que c'est une connexion de cœur à cœur. Dans laquelle tout le vécu de l’animal apparaît sous la forme d’un ressenti. Comme une bulle de savon géante : qui se libère tout à coup dans l'esprit au moment de rentrer en "contact" avec l'animal...

Aussi, en relisant le texte, nous nous apercevons qu’un certain nombre de termes ont été utilisés : « communication animale, connexion, cœur à cœur, ressenti… ».

Des mots porteurs de sens forts et profondément liés à l’expérience mais parfois utilisés à la va-vite ; néanmoins, loin de nous l’idée de jouer les enseignants. Ce point étant définitivement clarifié, nous aimerions alors vous parler de notre vécu, et ce qui nous a poussé à accueillir le monde du subtil. Pour nous deux, il y a tout d’abord eu cette volonté de répondre à un aspect de nous-même que nous distinguions comme un bourgeon. Et que nous faisons maintenant fleurir en nous.

En définitive, ce texte qui aborde la méthode de la communication animale soulève aussi l’idée du Soi, mais aussi de l’Autre, et du coup : de la responsabilité qui en découle.


On ne fait pas une communication pour son amusement, un animal n’est pas un jouet, le respect doit être le même que pour un être humain.

Car il est bien beau de dire à un propriétaire en confiance « je communique avec votre animal, je projete mon esprit vers celui-ci, je le ressens, je suis de cœur à cœur avec lui »… Si notre communication n’est pas authentique et honnête le recueil d’informations ne sera guère plus que le fruit de l’imagination. Sans parler des conseils hasardeux qui en découleront !

Notre mental sait se montrer convaincant.

Voilà pourquoi notre prochain article portera sur une  « introduction au calme » comme préambule nécessaire à la méditation. Celle-ci introduisant elle même la fameuse capacité de télépathie plus communément appelée « communication animale ».

Vanessa et Sébastien.